Jean Luc Ricard : "Donner une image dynamique du Sport Boules" le 04-06-2016
par
popularité : 22%
Jean Luc Ricard : "Donner une image dynamique du Sport Boules"
le 04-06-2016 par Christophe Campiglia
Sorti en mars 2016, le livre "Le verso de la médaille" plonge le lecteur dans la vie de Maxime Bousquet, futur sélectionné aux Jeux Olympiques de Paris en 2024.
Sa particularité ? Sa discipline sportive est le Sport Boules ! Deux mois après sa parution, Jean Luc Ricard fait le point sur son ouvrage.
Quel est l’accueil réservé par le public au livre, deux mois après sa parution ?
J’ai eu la chance de trouver un éditeur, les éditions Maïa, une maison d’édition à taille humaine, qui met en avant le fait que la création d’un livre doit être l’occasion d’un bénéfice mutuel entre l’auteur et l’éditeur.
J’ai tenu à ce que le prix ne soit pas excessif (15 euros) pour un livre de cette taille (250 pages), afin que cela ne rebute pas le futur lecteur et surtout, je n’en ai pas fait une question d’argent.
Nous avions décidé d’un premier tirage, limité à 400 exemplaires pour débuter : trois cents étant déjà partis, nous allons faire un retirage très rapidement.
Pour mon premier livre, j’appréhendais un peu l’avis des lecteurs.
Les premiers retours sont bons, que ce soit de la part de boulistes chevronnés ayant déjà lu ce livre ou de personnes qui découvrent notre discipline. J’ai reçu des messages qui m’ont vraiment fait chaud au coeur.
Peux-tu nous rappeler l’histoire de ce livre ?
C’est l’histoire de Maxime : un jeune qui va attraper le virus du Sport Boules au cours d’une initiation scolaire et de son parcours qui va l’amener aux Jeux Olympiques de 2024, à Paris.
Tout au long de l’ouvrage, on peut suivre son évolution vers le haut niveau, ses doutes, ses blessures ainsi que les secrets de son histoire familiale.
C’est une histoire qui change des livres autobiographiques, techniques ou encore historiques, qui ont pu être écrits sur le Sport Boules.
Je tiens à préciser que je ne me prends pas pour un grand écrivain : c’est plutôt le passionné qui a écrit cette histoire.
Mon objectif principal était de faire connaître notre sport aux non-initiés.
Il y a longtemps que j’avais dans l’idée d’écrire un livre mais, par manque de temps, je ne m’étais jamais lancé.
Il a fallu un pépin de santé pour que je mette mon projet à exécution et je peux dire que l’écriture m’a aidé à passer les moments difficiles.
Je me suis servi de ma longue expérience d’éducateur et ai fait travailler mon imagination.
Le reste, c’est du travail et des heures passées devant l’ordinateur à faire et refaire. Il a fallu un an et demi pour avoir le produit fini.
Soutenez la candidature de Boules Sport 2024 sur le site officiel
http://www.boules-sport.org/
J’ai démarré l’écriture bien avant l’annonce de la candidature de Paris pour les JO 2024 et, cerise sur le gâteau, il a suivi celle de « Boules Sport 2024 », militant pour l’entrée de la Pétanque, du Sport Boules et de la Raffa Volo dans les disciplines olympiques.
De la vraie prémonition ! le cadre s’est mis en place naturellement.
J’espère que la suite sera favorable et qu’un petit Maxime (ou autre) réalisera son rêve !
Aurais-tu une ou deux anecdotes à nous raconter autour de ce livre ?
Le héros étant un petit Toulousain, il y a bien sûr un peu de vécu dans ce livre, notamment lorsqu’il va se ressourcer en vacances dans le Sud-Aveyron.
Cela m’a fait un peu drôle de coucher par écrit quelques souvenirs de jeunesse que je lui fais vivre. Maxime voyage beaucoup tout au long de sa vie sportive et, si je me suis servi de voyages réellement effectués , le côté passionnant a été la recherche d’éléments sur des pays ou des villes jamais visités.
De plus certains de mon entourage croient se reconnaître dans cette histoire : peut-être n’ont-ils pas tout à fait tort ! Cela nous amène parfois à quelques discussions cocasses.
Le plus émouvant a été lorsque j’ai enfin reçu les premiers exemplaires sur une palette. Autant je n’arrivais pas à me persuader que j’allais réussir à sortir mon livre, autant, à leur réception, la sensation a vraiment été forte avec le sentiment que ça y était, je l’avais fait.
Une anecdote qui devrait faire réfléchir l’ensemble des licenciés, c’est lorsqu’un lecteur m’a dit « Mais ça n’existe pas ce sport ? - Tu l’as inventé » ?
Preuve du travail restant à accomplir.
Il reste quelques places !
Tu oeuvres au sein du club de Bruguières, qui organise le 10 septembre 2016 un challenge original de tir rapide en double.
D’où en est venu l’idée ?
Il y a longtemps que le club de Bruguieres s’est lancé dans la formation.
Pour moi, le tir en relais est l’épreuve la plus spectaculaire et la plus intéressante à regarder pour un spectateur.
Nous restons persuadés qu’une telle organisation peut attirer de nouveaux licenciés, mais même si ce n’est pas le cas, nous comptons donner une image dynamique du Sport Boules.
Ce type d’évènement devrait d’ailleurs être repris par d’autres.
Nous avions déjà fait quatre éditions, avec à l’époque, la participation du Président Poyot ainsi que des filles de Nyons qui avaient montré le haut niveau fémini
. Après trois ans d’arrêt, nous reprenons ce trophée, la réaction des joueurs de la région prouve l’attente qui existait. Il y aura 27 équipes (18 masculines et 9 féminines) : Le Vernet, Saint Jory et le CB Toulouse, entre autres, seront présents mais ce sera également l’occasion pour des débutants de se lancer.
Nous souhaitons passer une après-midi à la fois sportive et conviviale, je souligne que c’est un gros effort financier de la part du club.
J’en profite pour lancer un appel car il reste encore quelques places, notamment en catégorie féminine : nous souhaitons finaliser le tableau pour la mi-juillet.
Retrouver le livre sur le site des éditions Maia
Où et comment peut-on se procurer ton livre ?
Je pensais avoir fait l’essentiel du travail en écrivant ce livre, mais la diffusion nécessite également pas mal d’énergie.
Revers de la médaille (et non Verso !), le fait de travailler avec un petite maison d’édition fait que nous n’avons pas un grand circuit de distribution et c’est un peu la débrouillardise pour pouvoir le proposer.
Alors j’écris aux journaux pour qu’ils passent des articles et j’appelle les radios pour des interviews, cela me permet de faire de belles rencontres.
Je remercie également la fédération de me donner un coup de main pour faire connaître mon ouvrage.
J’essaie également d’être présent sur les compétitions nationales, comme lors des finales des clubs à Clermont-Ferrand.
Sinon, il est possible de se le procurer : Sur le site dés éditions Maïa :
http://editions-maia.net/catalogue/sentiers-inexplores/
Directement auprès de moi au 06 23 33 87 36.
Et bien sûr à la boutique de la fédération, qui m’a fait la confiance en acquérant quelques exemplaires. J’en profite pour remercier le président Coquet qui a fait la préface du « Verso de la médaille ».
Jean Luc Ricard lors du France Clubs 2016 à Clermont-Ferrand
Quelle question aurais-tu aimé que je te pose et quelle réponse y aurais- tu apporté ?
D’après toi, ira-t-on aux JO ? Je pense que c’est possible mais il y a du travail. - Nous avons des épreuves (tir progressif, tir en relais) qui n’ont pas à rougir de la comparaison avec un cent mètres ou un quinze cents mètres.
Il ne faut pas avoir peur de les montrer, de les promouvoir.
Je pense d’ailleurs que c’est le Sport Boules qui amène la caution sportive à la candidature de "Boules Sport 2024" alors que la pétanque est utile pour montrer l’universalité des sports de boules.
Il nous faut tous : fédération, comités, associations, licenciés, se retrousser les manches pour relever les enjeux de la formation et de la promotion de notre sport.